Quelques grands syndicats français

Aujourd’hui on a du mal à imaginer qu’il fut un temps où l’existence des syndicats était formellement interdite. Tout cela a changé en 1884. Depuis la levée de cette interdiction, les syndicats n’ont eu de cesse de se développer et de muter au gré de l’évolution de la société et la France ne fait pas exception. Si on se souvenait que c’est un droit qu’il fallut chèrement acquérir, on ne le laisserait pas choir aussi facilement qu’on le fait quelquefois.

L’avènement des syndicats en France

La loi Waldeck-Rousseau a sonné le début de l’ère du syndicalisme en France. Le premier changement fut initié en 1887 avec la création du Syndicat des employés du commerce et de l’industrie (SECI). Mais le vrai tour de force est à mettre à l’actif de la Confédération générale du travail (CGT) créé en 1895. Ce syndicat était clairement le fer-de-lance de la bataille du mouvement ouvrier au XXe siècle. Cette époque fut représentative des revendications sociales et des luttes serrés pour obtenir plus d’égalité entre les classes : salaires, semaine de 40 heures, congés pays, etc… La CGT fut le tout premier syndicat d’ouvriers et elle est précurseur du syndicalisme en France.

Le syndicalisme après la CGT

Si personne n’ignore son existence, la CGT n’est pas le seul mouvement contestataire que l’on peut trouver en France. D’autres syndicats lui ont emboité le pas et on peut en retenir au moins 5 qui, au vue de leurs impacts, forme les syndicats historiques français. Le premier de la liste est bien évidemment la Confédération générale des travailleurs (CGT). Nous l’avons dit. Quant aux autres, il s’agit de :

  • La CFDT (confédération française démocratique du travail) ;
  • La CFE-CGC (Confédération française de l’encadrement – Confédération générale des cadres) ;
  • La FO (Force ouvrière) ;
  • La CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens).

Bien sûr la liste pourrait être allongée de nombreuses autres organisations, en fonction des métiers, des corporations, etc…, mais ce sont là, en tout cas, cinq grands syndicats historiques français. Personne ne pourra leur enlever ça.