Chômage partiel : un monde sous perfusion

La crise du covid-19 a provoqué une baisse générale de l’activité des entreprises dans le monde entier. Face à cette situation qui n’a pas fini de montrer ses véritables effets, le chômage partiel a été une solution de premier ordre. Les règles en application ont toutefois évolué progressivement depuis 2021.

Les nouvelles réformes du chômage partiel pour 2022

Comme que la crise sanitaire est toujours d’actualité, de nombreux employés bénéficieront de 70 % de leur salaire brut et ceci jusqu’à la fin du mois de janvier 2022. Le 1er février 2022 est désormais la nouvelle date fixée pour la réduction de l’indemnité de certains salariés.

Les entreprises exerçant dans certains secteurs d’activités protégés ou touchés par une fermeture administrative, continueront à être indemnisées à 100 % par l’État. Cela durera au minimum jusqu’à la fin du mois de janvier 2022. Grâce à cette indemnisation, certaines entreprises n’ont donc aucun reste à charge. Cela veut dire que l’État s’occupe de la totalité du coût du chômage partiel concernant ces entreprises. Cette prise en charge sera progressivement diminuée sur le temps.

Le chômage partiel diminue en 2022

Durant toute l’année 2021, le chômage partiel a connu une baisse de valeur. Cette diminution de l’allocation et de l’indemnité s’applique aussi bien aux salariés qu’aux entreprises. Concernant les salariés impactés par le chômage partiel, ils ne reçoivent désormais plus que 60 % de leur salaire brut depuis le 1er juillet 2021. En somme, le chômage partiel est donc passé à 72 % au lieu des 84 % versés auparavant.

Les salariés de certains secteurs sont aussi concernés. Il s’agit des employés des services de tourisme, d’hôtellerie, de sport, ou d’autres employés intervenant dans des entreprises gravement atteintes par la crise. Ils continuaient à recevoir 70 % de leur salaire brut comme indemnité de chômage partiel jusqu’à la fin du mois d’août 2021. Ce n’est qu’à partir du mois de septembre que ce pourcentage a connu une diminution de 10 %, passant désormais à 60 % du salaire brut comme dans le cas général.

Ce qui est sûr, l’État procédera certainement à de nouvelles réductions du montant du chômage partiel, à mesure que la crise sanitaire connaîtra une amélioration. Ce qui est encore plus sûr c’est que les emplois disparus mettront du temps à se recréer. Bien entendu, le « quoi qu’il en coûte » pèsera également sur les années à venir mais aussi sur les générations futures sous forme d’intérêts, ceux d’une dette devenue abyssale.

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